vendredi 27 mars 2015

Halte à la répression syndicale chez Ingrédia Saint-Pol (62). Solidarité avec James et Jérôme.

La répression syndicale continue et s'amplifie dans le Ternois. Dernier exemple en date dans l'Entreprise Ingrédia de Saint-Pol sur Ternoise, deux salariés syndiqués à la CGT se sont vus remettre une lettre de licenciement car, en réalité, le 08 janvier 2015, ils ont osé dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et pointer les manquements de leur direction. Le Nouveau Parti Anticapitaliste dénonce l'acharnement dont sont victimes celles et ceux qui résistent, syndiqué-e-s ou non, et qui se battent pour de meilleures conditions de travail, de meilleurs salaires, pour plus de justice sociale... Nous sommes et resterons toujours aux côtés de celles et ceux qui luttent et exprimons notre entière solidarité et notre soutien inconditionnel à James et Jérôme. Nous dénonçons cette injustice dont sont victimes de nombreuses et nombreux syndicalistes. Nous soutenons leur combat, condamnons leur licenciement et appelons à une large solidarité avec James et Jérôme. INTERDICTION DES LICENCIEMENTS Pour le NPA, Jérémy Lautour.

dimanche 1 mars 2015

LA GAUCHE SERA ABSENTE DE LA CAMPAGNE DES DÉPARTEMENTALES 2015 DANS LE CANTON D’AUXI

Le Nouveau Parti Anticapitaliste ne propose pas de candidature aux élections départementales de mars 2015 dans le Pas-de-Calais. Nos finances ne nous le permettent pas et nous avons fait le choix de continuer à nous investir sur la campagne pour une gestion publique de l’eau et d’amplifier la lutte pour une baisse de son prix dès cette année à Auxi. De même que nous voulons pouvoir continuer à soutenir, tout en tentant de faire converger, les luttes futures dans le département. Bien sûr, nous regrettons de ne pouvoir permettre à toutes celles et ceux qui rejettent et combattent la politique d’austérité du gouvernement, autant que celle de l’UMP comme du FN, principaux ennemis des travailleur-se-s, des précaires, des classes populaires, de ne pouvoir les sanctionner dans les urnes. Nous regrettons de ne pouvoir porter la voix de celles et ceux qui luttent contre l’austérité, contre les licenciements, qui combattent le racisme, le sexisme, l’homophobie, l’islamophobie… De toute évidence, que ce soit pour l’emploi, les logements, l’écologie, la lutte contre les discriminations, la défense et le développement des services publics…ces élections ne changeront rien à nos vies, si ce n’est en pire, si le FN remportait ne serait-ce qu’un canton. Une chose est certaine, le changement se fera dans la rue par la rue ! Seules nos mobilisations, seuls nos combats, nos luttes permettront d’inverser la vapeur, d’en finir avec l’austérité, d’imposer une juste répartition des richesses et de construire une société plus juste socialement et plus responsable écologiquement. Jérémy Lautour

samedi 6 septembre 2014

Article de "La Voix du Nord" du 05 septembre 2014 : Face aux prix de l’eau, le NPA propose une gestion communale

Jérémy Lautour et Thibault Blondin, membres actifs du NPA (nouveau parti anticapitaliste), se sont mis à table mercredi soir. En présence du maire Henri Dejonghe, ils ont tenu une réunion publique sur la gestion de l’eau à Auxi et sur l’échéance du contrat avec Veolia en 2017. Leur objectif : étudier avec le conseil municipal un éventuel retour à une gestion communale sachant qu’en régie, le prix du service d’eau est inférieur de 20 % à 45 %. La municipalité tend l’oreille. Les familles ont de plus en plus de mal à payer leurs factures. Au moment où la question du renouvellement des délégations avec Veolia se pose, le NPA se mobilise. « C’est maintenant qu’il faut réfléchir, font valoir les deux militants. L’eau c’est vital, les 40 litres par personne et par foyer devraient être gratuits, le reste c’est du superflu. » À Auxi, le mètre cube vaut 4,64 €. Henri Dejonghe, conscient de la situation, est décidé à étudier le problème avec le conseil municipal. La chasse aux abus. Le nouveau parti anticapitaliste reproche aux sociétés privées comme Veolia, Suez et la Saur une opacité de gestion, l’augmentation continue des prix ou bien encore l’abus de leur situation de monopole pour maximiser les profits des actionnaires. Les marges nettes de bénéfices réalisés par les grands groupes privés représenteraient de 40 % à 61 % du prix de l’eau. Le divorce, seule issue possible ? En l’espace de dix ans, plus de trois cents communes sont repassées en régie publique. Parmi elles, Paris, Grenoble, Rouen, Castres ou Cherbourg. Le NPA indique que lentement mais sûrement, une reprise en main du service public se dessine. Le retour à la gestion publique ne coûte rien à la collectivité, les réseaux appartenant aux communes. D’autres villes, de leur côté, ont obtenu une renégociation du prix de l’eau. (CLP)